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Nous espérons que vous trouviez sur celle-ci les renseignement recherchés.
* Photo ci-contre, le Château vue Nord/Ouest (Essai de reconstitution du château à l'origine).
1354 - François d'Avalon et son oncle Guigonnet tiennent le fief de Blay. Ils sont également investis de la seigneurie et de la "tour de Saint-Paul". La construction du château remonterait à cette époque.
* Photo ci-contre, le Château vue Sud/Ouest (Essai de reconstitution du château à l'origine).
Les seigneurs vont l’occuper jusqu’en 1796 où la dernière héritière du seigneur de Saint-Paul : Jacqueline d'Avallon, 22 ans, épouse un paysan du village, Jean Tétaz. Le château est alors occupé par les descendants du couple.
* Ci-contre, le Château deuxième incendie en 2012.
1905 1er janvier - Incendie du château d’Avallon. Les familles propriétaires, celles de Pierre-Julien et de François Tétaz, sont allées veiller chez les voisins. Une brique servant à chauffer le lit, trop chaude ou portant une petite braise, déclenche le feu qui embrase la demeure. Seuls les murs en pierre restent debout. 1970 - Réfection du toit du château. Les ardoises sont remplacées par des tuiles.
2012 le 30 décembre : Le château prend feu, il est détruit une nouvelle fois.
* Le Chateau en restauration après l'incendie de 2012.
Début 2014 il est à nouveau hors d’eau, hors d’air, comme à ses débuts, sa tour retrouve une couverture.
* Photo ci-contre, la Chapelle de Monslacon 1120 mètres d'altitude.
1540 5 janvier - Première mention de la chapelle de Monslacon dans un document écrit. Située à 1 120m d'altitude, sur un chemin menant au col de Basmont, elle est dédiée à saint Bernard des Alpes et à saint Antoine, ermite.
* Photo ci-contre, Chapelle Saint Roch à l'entrée de Saint Paul.
1633 10 septembre - Acte de fondation de la chapelle Saint-Roch.
La chapelle est fondée suite à un vœu des habitants lors de la dernière grande épidémie de peste en Tarentaise.
* Photo ci-contre, retable de la Chapelle Saint Roch.
Au départ sous le vocable de saint Roch, on y ajoute saint Blaise à la fin du XVIIIè siècle. dans les dernières années du XXe siècle, l’artiste Daniel Venjean restaure la statue de saint Roch et crée un retable très contemporain.
* Photo ci-contre, le Chateau Dimier à Saint Paul sur Isère (Savoie)
1650 - Certains éléments de la construction laissent penser que c'est à cette époque qu'aurait eu lieu l'édification du château "Dimier" appartenant alors à la famille Reydellet d'Avallon. Le 13 juillet 1924, Mademoiselle Camille Duverger de Blay vend sa propriété, lieudit "Les Champs", à Joseph-Louis Dimier. Dans le langage courant villageois, la demeure prend alors le nom de "Château Dimier". A une date antérieure au XVIIIe siècle, la bâtisse, présente sur le cadastre sarde, a été construite par les seigneurs de Saint-Paul, les Reydellet d'Avallon. A l'origine, il s'agit probablement d'une annexe de la maison forte destinée à loger les membres les moins éminents de la famille.
Quant à la famille DIMIER qui longtemps marqua de son empreinte le bâtiment, elle eut, parmi ses membres qui résidèrent à Saint Paul.
Louis DIMIER (1865-1943) dont les compétences d’historien d’art lui valent une reconnaissance de tous les spécialistes.
* Photo ci-contre, dessin sur papier de Henri DIMIER.
Henri DIMIER (1899-1986) fils de Louis, peintre. Une partie de son œuvre appartient désormais au musée de l’abbaye Sainte-Croix (MASC) aux Sables d’Olonne.
* Ci-contre photo de la Chapelle du Villard.
1676 2 juin - Fondation de la chapelle du Villard-Vincent par Claude Bozon-Perrot, procureur et bourgeois de Moûtiers. Elle est mise sous les vocables de saint Grat, saint Claude et saint François de Sales.
* Photo ci-contre, fresques de la Chapelle du Villard.
Les fresques datent de 1949, elles ont été réalisées par Jean Marie Pirot connu sous le nom d’artiste « Arcabas » ; le thème principal est la vie de saint François de Sales. Cependant au tombeau de l’autel il y a une résurrection de Lazare tandis que sur la façade extérieure, très dégradée, on reconnaît les allégories de l’Église et de la Synagogue.
* Photo ci-contre, église de Saint Paul sur Isère (Savoie)
Vers 1680 - Reconstruction de l’église. La précédente, de forme romane, avait été très endommagée lors de la crue du 29 juin 1611. D'aspect extérieur austère, l'église a un plan en forme de croix latine. Sa construction date de la fin du XVIIe siècle, comme en témoigne la date de 1682 inscrite sur la clef de voûte de l'arc du portail. Elle est dédiée à saint Hippolyte. L'intérêt majeur de cette église est sans conteste ses "grisailles".
* Photo ci-contre, les grisailles à l'intérieur de l'Eglise.
Les grisailles sont des fresques en camaïeux (ici, noir en dégradé de gris) représentant deux retables baroques peints en trompe-l’œil selon la technique "secco fresco "
* Photo ci-contre, détail des grisailles à l'intérieur de l'Eglise.
* Photo ci-contre, toile de l'annonciation du peintre Nicolas Oudéard.
D’autres œuvres d’art sont présentes. La toile de l’annonciation du peintre Nicolas Oudéard, datée de 1691, sans doute l’un des plus beaux de ses tableaux présents en Tarentaise.
* Photo ci-contre, toile de la Chapelle de Monslacon.
La toile de la chapelle de Monslacon, datée de 1668, représentant saint Bernard des Alpes et saint Antoine le grand.
* Photo ci-contre, toile du Rosaire.
La toile du rosaire (fin XVIIe début XVIIIe).
* Photo ci-contre, toile du retable majeur.
La toile du retable majeur, une pietà du XIXe siècle.
* Photo ci-contre la Chapelle du Parc.
1734 3 juin - Fondation de la chapelle du Parc par testament de Jean-Claude Roche. Elle est d'abord dédiée à saint Donat et à saint Antonin que l'on voit représentés sur la toile du XVIIIe siècle surmontant l'autel.
* Photo ci-contre, toile de la Chapelle du Parc.
Depuis la fin du XIXe siècle et sans qu'à ce jour l'on sache comment elle a changé de dédicataire, elle est sous le patronage de saint François-Xavier. Durant la dernière décennie du XXe siècle, l'intérieur est restauré par l'artiste Daniel Venjean.
* Photo ci-contre, détail de la porte d'entrée du Presbytère.
1757 - C'est la date gravée sur l'arc en plein cintre surmontant la porte principale du presbytère.
* Photo ci-contre, détail de la porte d'entrée du Presbytère.
Cependant l'édifice, mentionné comme cure, apparaît déjà sur le cadastre de 1732. L'imposante bâtisse est située à côté de l'église, rive droite du nant Benoit. Au-dessus de caves voûtées, il y a deux niveaux d'habitation surmontés de vastes combles. Il est actuellement désaffecté et sa réhabilitation ne peut être envisagée que moyennant d'importants travaux.
* Photo ci-contre, la Chapelle du Cudray avant rénovation.
Vers 1840 – Construction de la chapelle du Cudray, sur l’initiative des habitants du hameau. C'est la plus vaste des cinq chapelles de Saint-Paul. Elle est dédiée à sainte Agathe et sainte Apollonie.
* photo ci-contre, la Chapelle du Cudray après rénovation.
Les peintures murales de la façade datent de 2006, elles ont été réalisées par Brigitte Gorry et Martine Javalet, toutes deux artistes peintres assistées de Jacques Daret, technicien des couleurs
* photo ci-contre, la Maison communale (Esquisse d'origine)
1845 14 septembre – Le conseil municipal décrète la construction d'une maison communale comprenant : salle consulaire, archives, deux salles pour les écoles et dépendances. L’architecte est M. Mattola, l’entrepreneur Charles-Antoine Marchetti.
Depuis sa construction en 1845, et jusqu’en 1976, l'école du village, à deux classes n'a pas changé d'endroit. Elle a toujours fonctionné avec deux classes mixtes, celle des grands à l'étage, et celle des petits au rez-de-chaussée.
* photo ci-contre, la Mairie actuelle de Saint Paul sur Isère.
En 1978, on aménage tout le rez-de-chaussée en bureaux et salle de réunion du conseil municipal.
* Photo ci-contre, l'ancien pont.
1870 – Le pont sur l'Isère. Le chantier débute.
Le pont est réalisé entièrement en pierres de granit extraites du lit du Bayer et taillées sur place. On le place à 27 m en aval du précédent. Il fait 4 m de large entre ses "murs bahuts". Les travaux durent de 1870 à 1877. Le coût total de l'ouvrage est de 42 000 francs
* Photo ci-contre, le pont actuel sur l'Isère.
1992 – Le pont ne correspond plus aux normes de circulation. Il est reconstruit par le département. Les travaux débutent en avril 1992 et se terminent le 27 novembre, coût
5 000 000 francs.
* Photo ci-contre les ponts, précédent et actuel.
* Photo ci-contre, l'Oratoire de la Croix.
1891 3 mars - Pour le jour de la Sainte Croix, vers 3 heures de l'après-midi, le curé Tresallet, en présence d'une quarantaine de personnes, bénit l'oratoire de la Croix, érigé sur un roc.
1891 5 juillet - Le jour de la saint Pierre et Paul, vers 4h de l'après-midi, le curé Tresallet, en présence d'une vingtaine de personnes bénit l'oratoire du Replein. Cet oratoire n’existe plus.
* Photo ci-contre, le Groupe Scolaire de Saint Paul sur Isère (Savoie).
1976 - Ouverture du groupe scolaire à Beauséjour.
En 1976 est construit un nouveau groupe scolaire sur le terrain acheté en 1934 pour faire ... le cimetière.
* Photo ci-contre, esquisse de Maisons traditionnelles des Montagnettes.
Le bâti traditionnel. Les maisons traditionnelles dans les montagnettes sont de gros bâtiments dans lesquels on trouve à la fois l'habitation, l'étable et la grange. Le soubassement (niveau salle commune, cave et étable) est fait de murs en pierres locales liées avec un mortier de chaux ou de terre glaise. Au-dessus, il y a 2 ou 3 niveaux de grange en charpente et bardage de planches disjointes (laissant passer l'air pour aérer les récoltes et plus particulièrement le foin). Le toit, à deux pans, très pentu pour éviter le pourrissement de l’ancienne couverture en chaume, est aujourd'hui couvert de tôles d’acier. A l'écart, pour se préserver de l'incendie, il y a un petit grenier (le mazot). Il est le plus souvent tout en bois. Le Saint-Paulain y dépose les objets de valeurs, les habits et les réserves de nourriture.
Au chef-lieu, les maisons sont en général séparées des granges-écuries. Les murs des habitations sont montés en pierres locales couvertes d'un enduit, jusque dans les années 1930, elles ont des toits pentus couverts de chaume. Les matériaux de construction des « écuries-granges » sont les mêmes que pour celles des hameaux d'altitude. Suivant l'époque de construction, elles sont voûtées ou non. Au-dessus, on trouve deux ou trois étages de granges avec charpente en bois. Au premier étage, "le chouet", comporte une aire de battage des céréales au fléau. Au-dessus, deux étages, "les béloirs" destinés à la réserve de foin. Généralement, une halle ouverte est adossée à l’un des côtés du bâtiment principal.
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Sources :
Bulletins "Les amis du patrimoine de Basse Tarentaise".
Archives départementales, archives communales, archives paroissiales.
Les divers fascicules d’Évelyne et Martial Blanc.
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